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Qui écrit ? L’auteur ? Le lecteur ? Un Autre ? Tous à la fois… La main transmet, accompagne, trace, oublie, revient, contourne, jette… Ecrire c’est aussi entendre, tendre l’oreille, la main, à soi, aux autres. Autant de parcours à saisir, de chemins vers une œuvre, de détours vers une autre… Offrez-leur le temps d’être re-créées dans un ici et maintenant qui vous appartient. Là, dans ces ateliers des EcritureS, quelques heures, après la pluie ou avant le soleil, entre deux eaux… Ou bien un soir tard, de la semaine, logé entre le travail et le sommeil. Ou encore un matin très tôt, avant même le café, pour un travail buissonnier, un vol sur le temps qui passe.

Qui écrit ? L’auteur ? Le lecteur ? Un Autre ? Tous à la fois… Ecrire c’est jouer, inventer mais aussi ressentir, comprendre, découvrir, tendre l’oreille, la main, à soi, aux autres. Autant de parcours à saisir, de chemins vers une œuvre. Offrez-leur le temps d’être tracés dans une ré-création à la fois ludique, rêveuse et sensible au sein de l’atelier. Un espace d’écriture qui suppose un rythme, un souffle, une concentration, une certaine présence d’où jaillit l’expression.

« La vie est un roman »… Qu’attendez-vous pour l’écrire ? Cet atelier propose de se réapproprier, par des jeux d’écritures et de lectures plurielles, ses morceaux choisis de vie et d’entrer ainsi dans un processus de création salutaire. A travers des thèmes liés à notre identité, notre environnement, nos rêves, l’écriture invite chacun à explorer son « territoire » en même temps que son histoire dans une « extimité » qui révèle la portée universelle de notre existence singulière.

Que chacun se réapproprie les règles de l’écrit et transforme la peur de la “faute” en une simple quête de sens… A travers une relecture des notions de base, une mise en commun des besoins, l’atelier favorise une exploration des cadres formels du français dans une confiance renouvelée. Des repères sont cherchés ou retrouvés afin de donner sens à ce qui avait été oublié, quand ce n’est pas rejeté comme autant de contraintes (scolaires, familiales, professionnelles). Accepter de partager ses doutes, erreurs, mais aussi plaisirs, revisiter les difficultés de la langue, désamorcer la peur de la page blanche c’est relativiser les obstacles et ouvrir les champs de son expression.

Et si la retraite perdait son sens de “mise en retrait” pour devenir un moment propice à un travail de transformation et de transmission ? Que ce temps permette de s’inscrire dans une activité spécifique : retisser des liens avec son histoire singulière, et avec celle des autres ; reconstruire son parcours afin de l’offrir en mémoire à soi ou à ses proches ; créer, dans l’intimité de l’atelier, une forme particulière d’échange; œuvrer à l’élaboration d’un projet. Et mettre en page un recueil témoin de ces pas-sages…

La vie dite “active” favorise rencontres, formations, valorisation de savoir-faire… Qu’en sera-t-il après ? Une question à poser au sein de l’atelier pour accompagner ce changement et s’autoriser à le créer. Témoigner, par le biais de divers supports, de son vécu professionnel, retracer son parcours, en faire émerger compétences, questions, projets en suspens, c’est retrouver, à travers ce qui nous a formés, ce qui nous fonde, et ce vers quoi désirs et acquis nous portent. Et si l’écriture permet au-delà de l’expression une construction, elle peut être aussi le média d’une transmission de ces “arts et métiers”.

Pour celles et ceux que cette approche inspire

mais qui seraient dans l’impossibilité de participer,

une écoute individuelle à domicile ou en institution

et une retranscription de leurs récits sont réalisables.

Ces ateliers liant écriture et récit de vie sont déclinables au sein de collectivités (entreprises, villages, quartiers) ou de groupes (femmes, exilés, sportifs…) désirant retracer, approfondir, questionner leur Histoire.

Ces Ateliers Mémoires se déclinent selon un principe proche des Ateliers du Récit, à la différence qu’ils se déroulent autour d’un axe (un sujet qui relie les personnes réunies pour l’atelier), à savoir soit un thème, comme celui de l’exil, soit un métier, soit une entreprise commune, un quartier, un village, etc.

Ils viennent s’enrichir d’apports extérieurs (formation à l’écoute, à l’entretien, élaboration de micro-enquêtes, utilisation d’outils audiovisuels par exemple).

Il s’agira non seulement d’interroger, retracer les Histoires collectives et singulières d’un groupe mais aussi, selon les cas, de retrouver des savoir-faire, afin de les transmettre par le biais d’un outil, aussi bien rédactionnel qu'audiovisuel (en effet il peut être fait appel au cours de ces ateliers à un média qui vient compléter celui de l’écrit, comme des enregistrements sonores, des images vidéo, des photos, etc.), ou encore d’imaginer un projet collectif, mais aussi d’apporter des éléments à une recherche sur un thème, ou de faire émerger les places de chacun et l’identité d’un groupe, etc.

Quel que soit l’atelier, une première séance permet de définir les besoins pour en constituer ensemble les modalités.

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Tous ces ateliers sont conçus dans une approche non didactique, sans contraintes, hormis l'écoute de l'autre et une certaine assiduité, et ce dans un esprit coopératif.

A chaque début de séance des exercices de détente corporelle sont proposés, afin de favoriser respiration et concentration.

Si l'essentiel de la démarche autour des Ateliers d'écritures et de récits de vie est explicitée à la page s'y référant, elle reste cependant en mouvement, fonction de la dynamique des groupes et des contextes de travail.

Il en est de même pour les séances autour des Ateliers des écritures axés plus sur le récit (dont le déroulé est évoqué à la page les Ateliers des Ecritures) ou sur l'expression écrite correspondant à ce qui est expliqué autour des Ateliers de méthodologie.

Pour plus de détails sur les ateliers autour du Récit de vie, voir Vies à Vies, Projets en création, Autour des Ateliers Mémoires.

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